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Jean Hélion est né en 1904 à Couterne (Orne, France). Il décida de se consacrer exclusivement à la peinture vers 1925. Il avait, avant de rejoindre Paris, fait des études de chimie. A Paris, il travaille dans un cabinet d’architecte. Il peint ses premières oeuvres en 1922, expose à Montmartre au Salon des « Croûtes », deux ans plus tard. Jean Hélion, au début des années 30, fait de fréquents voyages en Amérique du Nord. Ses séjours sont de plus en plus longs. En 1940, il rentre en France pour remplir ses obligations militaires. Prisonnier de guerre, il s’évade d’Allemagne en 1942, et part pour les Etats-Unis où il s’installe (Virginie, New York) pour un temps. Il revient en France définitivement en 1948.
Jean Hélion a participé à de nombreuses expositions collectives. En 1970, une exposition itinérante de ses oeuvres est organisée par le Centre National d’Art Contemporain à travers toutes les maisons de la culture de province. La même année, une exposition de son travail aux galeries nationales du Grand Palais établit les bases d’un succès jusque là tout à fait incertain. De nombreuses expositions personnelles seront organisées sous son nom (Galerie Karl Flinker, Musée d’Art Moderne de Paris, St Etienne, Strasbourg, etc.).
Après sa mort, en 1987, d’autres expositions sont encore présentées (Colmar, Sables d’Olonne, Caen, etc.).
Après une première période figurative, Hélion vient, sans transition, à l’abstraction en 1929. Il se lie avec Mondrian, Torres-Garcia, puis Tutundjan, Carlsund et Théo Van Doesburg, avec lesquels il participe à la création de « Cercle et Carré ». Si ses premières oeuvres abstraites se conformaient à des considérations formelles, la manière d’Hélion, reprenant contact avec la réalité, va vite s’assouplir. Il s’agit maintenant pour lui d’un « langage de clarté ». La guerre et la captivité allaient lui faire changer de cap. Il revient à la figuration. Son dessin se veut d’abord impersonnel et mécanique, puis peu à peu plus académique, n’hésitant pas à peindre des scènes de rue, s’engageant, en 1968, aux côtés des contestataires. La vie, comme l’oeuvre de Jean Hélion, aura été itinérante.
Source : www.mchampetier.com